Ils sont une richesse inestimable qui contribue de plusieurs façons à améliorer la qualité de vie en milieu urbain. Un arbre, îlot de fraîcheur, absorbe les polluants atmosphériques, le bruit et les eaux de pluie, tout en diminuant le ruissellement dans les égouts. De plus, l’arbre est le meilleur outil pour lutter contre le phénomène des îlots de chaleur Mais ce n’est pas tout ! En plus d’améliorer le paysage, ils abritent plusieurs espèces fauniques et permettent ainsi une plus grande biodiversité en ville.
Deux tiers de la faune sauvage ont disparu en cinquante ans. Après la pandémie qui s’est installée dans nos vies, comment ne pas tirer de conclusion de nos modèles de développement et ne rien faire ? Chacun.e détient ses propres réponses et solutions, gouvernements et citoyen.ne.s.
Depuis des millénaires, le baobab fait l’objet de contes et de légendes. Mais c’est aussi un arbre important de la médecine traditionnelle africaine. Il possède, entre autres, des propriétés tonifiantes, antalgiques et anti-inflammatoires, d’où son surnom d’arbre du pharmacien. On l’appelle aussi boab, boaboa, arbres bouteille, arbre de vie, arbre inversé, et arbre à palabres. Il y a 8 espèces de baobabs : 6 endémiques à Madagascar, une en Afrique et une en Australie. Ils peuvent vivre très vieux et mesurer 40 mètres de haut pour plus 10 mètres de diamètre. Ils résistent aux chaleurs intenses car ils peuvent contenir jusqu’à 120 000 litres d’eau. Ils n’ont pas de feuillage pendant la majeure partie de l’année et donnent l’impression que leurs racines poussent à l’air libre. Leurs fruits sont appelés pain de singe. Ils sont comestibles et riches en vitamine C. Une coquille entoure, un peu comme une noix de coco allongée. Chaque fruit pèse environ 1,5 kg et a un goût acidulé à mi-chemin entre le pamplemousse, la poire et la vanille.
Série Arbres extraordinaires – Marc Mortelmans