Aborder l’« aménagement durable et la préservation de la ressource en eau » n’est concevable sans inclure la souveraineté alimentaire pour
1) la population locale
2) les besoins d’une économie touristique exponentiels !
C’est l’objet de l’intervention d’Hélène Granouillac lors du Conseil métropolitain de Nice-Côte-d’Azur (28 novembre 2024) alors que le monde agricole manifeste ici et partout en Europe. .
En France, l’autonomie alimentaire se définit par la capacité d’un territoire, par jour, à répondre aux besoins alimentaires de sa population par sa propre production et ses propres ressources. La moyenne nationale se situe entre 17 et 20 jours. Dans les Alpes-Maritimes, elle est d’une demi-journée ! Or, la ressource eau – son accès, sa disponibilité – sont essentielles, vitales à cette agriculture dans un territoire qui a sacrifié, artificialisé sa plaine maraichère, nourricière – la plaine du Var – et qui choisi de s’ouvrir à un tourisme 12 mois sur 12. En 2024, Nice seule a accueilli onze millions de touristes. Depuis des années, nous dénonçons les excès de l’OIN (Opération d’Intérêt National) et préconisons une stabilisation d’une croissance affectant irréversiblement les milieux naturels, les écosystèmes (eau, sol, air) et la qualité de vie des populations maralpines.